dimanche 16 décembre 2012

Les enfants sur la plage, ou les hasards de la peinture en plein air.

Dernier jour de la semaine camaretoise!
Même s'il est un peu tard, je compte bien publier cet article avant minuit.

J'ai commencé à évoquer ma passion pour la peinture en plein air, et ce n'est pas un vain mot. J'adore ça. Mes années passées à Camaret furent des années d'intenses pratiques. Après, j'ai commencé à avoir quelques soucis de santé. Je ne veux pas m'étendre là dessus, mais j'ai dû abandonner la peinture en plein air pendant un moment. 
Là, ma santé commence à se rétablir un peu (depuis que j'ai emménagé, il y a presque un an, dans une maison hyper saine et sans humidité, je constate avec joie que tous mes rhumatismes ont disparus, ô joie) et je fais mon possible pour m'y remettre, quand les beaux jours reviendront. 

Pour la dernière étape de cette semaine, une toile qui n'est pas sans émotions pour moi. 
 
 
 
Ce jour là, je m'en souviens fort bien, j'étais partie avec tout mon matériel (je vous montrerais le détail un jour, c'est promis), pour dessiner une plage avec des rochers. Ça tombe plutôt bien, dans la Presqu'île de Crozon, c'est pas comme si ça manquait. 
Et dans ma tête, presque inconsciemment, je partais faire une nature morte.
Sauf que j'avais complètement oublié que c'était un jour de congé scolaire, qu'il faisait beau, et que je n'allais pas être la seule à avoir envie d'aller à la plage. 
Me voilà donc à installer mes petites affaires dans ce cadre magnifique. Je ne me suis même pas posé la question de rajouter ou non les enfants au tableau. C'était une évidence: ils faisaient partie du décor! Ils étaient si concentrés sur leur pêche qu'ils m'ont à peine remarquée. 
Et ils étaient comme dans les jeux des enfants, ces jeux dont ils ont tant de mal à sortir: à la fois la plage et les rochers, les pêcheurs et... ce qu'ils pêchaient. 
Je n'aurais pas voulu passer à côté sans les voir.

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