lundi 22 juillet 2013

Les girafes plus en détail.

Au cours de mon précédent article, je vous présentais mon tableau avec des girafes. 
Mais, grâce à ma fille qui a pensé que ça pouvait être intéressant de les voir bien en détail, avec des gros plans.
J'ai travaillé sur du papier froissé, collé sur un support en laissant une part de hasard dans le positionnement du matériau.


Une vue plus précise des têtes de girafe. J'ai essayé de jouer avec les transparences et les différentes couches de peintures. 


 Le bas, en détail. 

Je ne suis vraiment pas en train de faire de l'auto-congratulations, mais j'aime assez l'effet de ces "plans de détail". Je ne me suis pas trop loupée au niveau de la cohérence des différentes parties du tableau, et je suis assez contente de voir que, prises indépendamment, elles fonctionnent aussi bien par elles-mêmes qu'ensemble. Je devrais faire cela plus souvent, tiens.
 

mardi 2 juillet 2013

J'ai trouvé dans les livres de quoi patienter un peu. Les girafes.

Vous l'ignorez, mais j'ai, au-delà d'une grande passion pour Bob Dylan, un certain amour pour une partie de la chanson française. 
Vous l'aurez reconnue, mais sinon je vous mets le lien, mon titre est tiré de la chanson de Stephan Eicher dont les paroles sont de Philippe Djian (mon écrivain français fétiche, avec Pascal Quignard entre autres), Des hauts, des bas
Pourquoi ce titre? Parce que je voulais depuis longtemps rappeler l'importance du travail de recherche dans une vie de peintre. 
 

J'ai souvent entendu, dans toute ma carrière de peintre/ enseignante, "ah mais non, moi je ne veux pas étudier les autres peintres qui m'ont précédé, je ne veux pas perdre mon style". 
Foutaises!
Croyez moi sur parole: si vous avez un style, un vrai, un qui tranche, vous ne le perdrez pas. Vous avez tout à gagner à regarder comment font les autres. C'est le meilleur moyen de ne pas s'ankyloser, de retrouver du souffle. 
Ce que je vous montre là, c'est une toute petite partie de ma bibliothèque de salon, qui ne comporte presque que des livres d'art (le reste de la littérature se trouve dans une pièce qui sert de chambre d'appoint et les étagères recouvrent les murs pratiquement jusqu'au plafond. 
Mais j'aime beaucoup cette bibliothèque, d'abord parce qu'elle appartenait à mes parents, ensuite parce qu'elle se trouve à côté de ma table de travail. Pour moi, c'est l'idéal: j'ai tout à portée de main. 

Prenons un exemple concret. J'ai, en ma possession, un livre intitulé "Les Premiers Berbères". (En fait, il est à Charlotte, je le lui avais offert quand elle devait avoir douze ou treize ans).
J'aime beaucoup ce livre. D'abord, il est très instructif, j'ai passé des moments exceptionnels toutes les fois que je suis allée en Afrique du Nord, et puis j'aime les illustrations.

 

Et voici ce que ça m'a inspiré, au final: 

Huile sur papier froissé, support carton. 

Dans un prochain post, je reviendrais sur d'autres scans du livre, ainsi que sur des plans de détail de ma peinture.